15 personnes participent à ce CAS en éthique et spiritualité dans les soins sous la direction de Thierry Collaud et Michel Fontaine dans le cadre de la Formation continue (www.unifr.ch/formcont/fr) de l’Université de Fribourg.
Dans le cadre d’un module sur « La dimension communautaire du prendre soin » le rencar est allé démontrer comment, en se situant en équilibre entre une appartenance liée aux institutions de soins et une présence ouverte à toute la population sur les espaces publics, il ouvre à une dimension communautaire dans le soutien qu’il apporte à ses bénéficiaires.
Le rencar est un pôle de compétence sur roues. Lorsqu’il arrive sur un de ses emplacements régulier la population identifie à cet endroit une réelle capacité de soutien humain et spirituelle à qui, tout un chacun peut faire appel. Le rencar ouvre des cadres parfois trop hermétiques dans le domaine socio-thérapeutique où il faut avoir une problématique identifiée pour bénéficier d’une aide. Au rencar on y vient avec des difficultés en tous genres. On en repart en ayant bénéficier d’une écoute qui souvent a permise un discernement sur les démarches à suivre et avec les adresses de services professionnels qui peuvent apporter le soutien le plus adéquat dans cette situation. Le rencar ne s’approprie pas les situations. Il veut être un lieu de première écoute à même d’orienter au mieux après avoir offert tout le temps nécessaire à déposer un récit de vie trop lourd à porter.
Enfin, la gratuité du rencar est une force qui va à l’encontre de l’aire actuelle où toutes les prestations sont payantes et exigent dès lors de pouvoir être évaluées pour assurer leur financement. Au rencar l’accueil, l’écoute et le soutien sont gratuits et n’ont aucune autre exigence que celle de savoir offrir un soutien relationnel professionnel. L’indépendance économique du rencar, financée par l’Eglise catholique qui n’attend aucune rentabilité de ce service est sa force principale, qu’il faut, tant que faire ce peut, maintenir !