Témoignage de Christine Kruttli
Lorsque je suis au rencar je me rends disponible à l‘instant présent. Je quitte volontairement mes propres soucis et préoccupations en décidant de m’en occuper plus tard. Je me mets ainsi dans l’accueil, l’écoute et le non-jugement.
J’éprouve un grand respect pour la personne qui a osé frapper à la porte. Je suis touchée par la confiance de celui ou celle qui se confie. Je ne suis pas là pour lui trouver des solutions, car la personne les trouve en elle-même.
Se dire permet un nouvel éclairage intérieur.
La personne viendra peut-être juste boire un café ou alors parler d’une difficulté qu’elle aura besoin de décrire.
Après ces échanges j’ai parfois à accepter mon impuissance car le rencar offre une première écoute, peut-être une deuxième ou une troisième avec moi ou la personne professionnelle avec qui je suis. Le suivi se fera peut-être par une organisation ou institution.
Pour ma part je confie à plus Grand que moi la personne en souffrance.
Ce qui est sûr c’est que ces échanges font de moi une personne plus riche.
Merci à Jean-Charles d’être l’initiateur d’un plus d’humanité.
Et merci de m’avoir écoutée.